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Paper Mario : La porte Millénaire

Fiche informative
Val'_Rexo'
Par Val'_Rexo'
3 commentaires

Boite de Paper Mario : La porte Millénaire

L'histoire que je vais vous raconter date de 2004. C'est celle d'un petit garçon de sept ans, fan de Mario depuis sa naissance, qui reçoit pour Noël "Paper Mario : La Porte Millénaire". À l'heure où j'écris ces lignes, presque 9 ans plus tard, j'ai envie de vous faire part des souvenirs que cette aventure m'a laissé. Parce que quand j'y retourne, je retrouve mes sept ans comme si c'était hier...

Oui, j'ai bien parlé d'une aventure et non d'un jeu. Je reviendrai au choix de ce terme plus tard, commençons par le commencement.

Je précise que cet avis faisant part des souvenirs qui m'ont marqué, il se peut que des moments importants du scénario y soient évoqués. J'essaierai de faire des allusions les moins explicites possibles aux éléments clés de l'histoire mais vous êtes prévenus au cas où il y aurait une fuite...

J'insère le disque dans ma GameCube, je passe l'écran titre et je lance une partie, sans savoir à quoi je me risque : je n'ai même pas pris la peine de lire la notice, j'ai à peine regardé l'arrière de la jaquette. Je découvrirai tout ça sur l'écran.

On commence par un zoom sur la maison de Mario. L'aspect papier des graphismes me touche déjà. C'est mignon. C'est bizarre mais c'est mignon. Une lettre de Peach est apportée par le facteur, Luigi la prend pour la lire à son frère. Ça parle d'une carte mystérieuse et d'un trésor. Je suis tout de suite conquis : imaginez-vous, un gamin de 7 ans, qui adore Mario, et qui va accompagner son héros préféré à la recherche d'un trésor. Je suis tellement pressé de voir la suite que je commence à zapper les textes et paroles des personnages sans y prêter attention.

C'est ainsi que je me lance dans un voyage dont je suis encore plein de nostalgie.

Et cela commence dès le premier chapitre, où "mon" Mario fait la connaissance de Koopek.


C'est lui !


Comme à mon habitude, je lis les textes très vite, sans vraiment faire attention, mais dès que ce Koopa a commencé à parler, je m'y suis aussitôt attaché... Manquant de confiance en lui, mais plein de bonne volonté, je n'ai eu qu'une seule envie après avoir lu ce qu'on disait sur lui : l'aider. Et quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu que quelques heures (oui, des heures, parce qu'en ne lisant pas bien les textes, je tourne un peu en rond parfois...) plus tard, il rejoignait l'équipe de Mario !

Un autre souvenir qui m'a vraiment marqué : après avoir traversé une forêt monochrome et son arbre géant, participé à une compétition de catch, être tombé dans de nombreux pièges faute à ma naïveté enfantine et mon inattention devant les bulles de paroles, j'arrive au chapitre 4. Je traverse un tuyau orange et j'arrive dans un village où la nuit est permanente : Penocta. On m'annonce que la quatrième Gemme Étoile que je cherche se trouve dans une sombre église, et que je dois traverser une forêt en pleine nuit pour l'atteindre. J'y vais, et la musique diffusée tout au long de mon périple dans les bois me fait frissonner. C'est dingue comme les musiques vous font comprendre qu'à un moment, on s'amuse, on rigole, on se balade tranquillement, et qu'à un autre, ça ne rigole pas, n'importe quel danger vous attend au tournant à l'endroit où vous êtes. Les musiques d'un jeu servent à mettre de l'ambiance. Celles de Paper Mario : La Porte Millénaire font comme si vous y étiez.

Un peu plus tard, je ressors de cette église en n'étant plus que l'ombre de moi-même, et je dois pourchasser un fantôme ayant pris l'apparence de Mario et l'appeler par son vrai nom pour progresser. Des heures et des heures de recherche me contraignent finalement à recommencer ma partie à zéro. Et cela ne serait pas arrivé si j'avais été plus attentif à ce que disent les personnages...

C'est donc après avoir recommencé cette quête depuis le début qu'enfin j'arrive à passer ce chapitre. Tant pis, ça m'apprendra à être distrait !

Encore un peu plus loin dans l'aventure, j'embarque à bord d'un train, le Crésus'Express... et rencontre au bout d'un petit moment...


Un Toad fantôme !


Je n'oublierai jamais à quel point, en 2004, ce personnage m'a fait peur, comme jamais un personnage virtuel ne l'aurait fait à un gosse. Sa façon de nous surprendre quand on s'y attend le moins m'a fait frissonner plus d'une fois, et la requête qu'il nous demande est diaboliquement perverse : je n'en dirai pas plus mais à l'époque, la tentation de ne pas obéir à sa demande fut forte pour moi...

De route en route, de village en village et d'heure en heure qui passe, c'est une succession de sourires, de moments d'émotion et d'enquêtes à laquelle j'ai droit. Et lorsqu'enfin j'ai vaincu le boss final et terminé la quête principale, je m'aperçois que le fichier de sauvegarde ne pouvait plus compter le temps que je suis resté dessus : il avait atteint 99 heures et 59 minutes et ne pouvait pas aller au-delà.

Non, vous n'avez pas mal lu : la première fois que j'ai voyagé avec Paper Mario : La Porte Millénaire, j'y suis resté plus d'une centaine d'heures !

Après avoir complété certaines quêtes annexes à la fin du scénario principal, je n'ai une qu'une seule envie : recommencer. Et je l'ai fait. Par quatre fois. En y restant plus de 30 heures à chaque fois. Et en y prenant toujours autant de plaisir.

Nous arrivons bientôt à la fin de cet avis et je voudrais maintenant vous dire pourquoi, à aucun moment, je n'ai parlé de Paper Mario : La Porte Millénaire comme étant un jeu. Ce Paper Mario, par tous ses aspects, de son côté papier à ses personnages attachants, en passant par son intrigue captivante sans oublier ses musiques qui vous plongent au coeur de l'action, m'a donné des sensations qu'aucun jeu ne m'a jamais donné. Pour moi, si l'on finit par se prendre d'empathie pour l'un ou l'autre protagoniste, ou que plusieurs fois, on est rattrapé par l'émotion, c'est que c'est plus qu'un jeu.

Si je devais résumer tout cela en une phrase, je dirais que depuis que je l'ai, je n'ai pas joué à Paper Mario : La Porte Millénaire, mais que j'ai vécu l'aventure Paper Mario : La Porte Millénaire. Et cette phrase, je peux toujours la dire aujourd'hui, quand j'insère le disque de jeu dans ma Wii et que je connecte une manette et une carte mémoire GameCube spécialement à cette occasion...
3 commentaires !
NYATHAN
NYATHAN
Le 01/02/2016 à 19H26
Brave!jadore les test qui raconte un passage de l'enfance d'un personne,sa fait toujours des frisson!
Sisine
Sisine
Le 25/07/2013 à 11H48
super bon test :).


Le 09/07/2013 à 14H27
bravooooooooooooooooooo!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Whaou, c'est trop dernier criiiiiiiiiiiiiiiii !
Francis, Super Paper Mario