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Donkey Kong Country 2 : Diddy's Kong-Quest

Fiche du test
Orbulon
Par Orbulon
10/10
1 commentaire

Boite de Donkey Kong Country 2 : Diddy's Kong-Quest

Il y a de ces jeux dont on cherche les défauts, mais où l'on échoue à les trouver. Ce second opus de la trilogie des Donkey Kong Country, sous-titré Diddy's Kong-Quest, développé par RARE en 1995, à le mérite d'appartenir à ce cercle très restreint.

Voyons pourquoi dans ce test.

On commence donc par l'histoire du jeu. Si vous avez déjà lu mon test de Donkey Kong Land 2, vous pouvez passer, c'est exactement la même chose.
Après avoir retrouvé sa réserve de bananes, Donkey Kong s'est fait enlever par le King K.Rool, devenu par la même occasion un infâme pirate. Diddy et Dixie Kong, ses amis, s'en vont donc le secourir.
Nous incarnons donc ces deux singes-là et non plus le gorille Donkey, qui, pour le libérer, devront parcourir les sept zones de la lugubre île des crocodiles, où résident les Kremlings, ainsi que de nombreux autres personnages antipathiques.


Bramble Scramble, l'un des niveaux avec la meilleure musique... bien qu'assez difficile.


Les environnements du jeu sont très variés : on commence sur le bateau pirate du premier épisode pour se retrouver dans un donjon vers la fin du jeu, en passant un volcan ou une forêt enchantée. Il t a même un parc d'attractions abandonné, où nous attendent des phases de grand-huit, héritières de celles en chariot du premier opus !

Les fondamentaux du jeu sont les mêmes que ceux du premier opus ( on ne change pas une formule qui gagne me direz-vous, surtout quand on voit que DKC s'est vendu à plus de 9 millions de copies), tout en prenant soin de les améliorer. Les personnages possèdent dorénavant des capacités plus distinctes. En effet, Diddy peut courir plus vite et son attaque a une portée un peu plus grande, mais Dixie peut faire l'hélico avec ses cheveux. De plus, l'un des personnages peut 'prendre' l'autre pour le jeter en l'air, afin de récupérer divers bonus. Le level-design a également été bien plus soigné : les niveaux partent dans tous les sens, sont plus longs, plus intéressants grâce à la profusion d'items tels que les pièces Krem, jetons obtenus en gagnant les 'bonus-stages' qui garantissent l'accès au monde caché du jeu ou les pièces DK, qui sont savamment cachées dans les niveaux. Les 'amis-animaux' tels que Rambi ou Enguarde l'espadon sont de retour, et cette fois ils sont bien mieux utilisés. La plupart du temps, ils ne sont plus facultatifs et apportent vraiment quelque chose au gameplay.

On retrouve aussi le désormais incontournable Cranky Kong, au mieux de sa forme, qui, monnayant quelques pièces banane, donnera des conseils aux deux héros. On découvre Wrinkly Kong, la grand-mère de Donkey, qui permet de sauvegarder la partie, et Swanky, dont les quizz pourront vous rapporter quelques vies supplémentaires. Quant aux boss, qui étaient l'un des points noirs de DKC par leur relative répétitivité et leur facilité, sont maintenant vraiment dignes d'intérêt et parfois même franchement difficiles.


Regardez-moi cette eau gelée !


Graphiquement c'est tout juste magnifique. Comme vous avez pu le constater sur les captures, les personnages et les décors ont d'abord été modélisés en 3D (sur les mêmes ordinateurs que pour Jurassic Park, dit-on), puis transcris en sprites 2D, donnant l'impression de jouer sur une console bien plus puissante que la SNES. Le premier était déjà si beau et voir que celui-ci, qui fait encore un peu mieux, confirme le talent de Rareware à ce niveau. En effet,les décors sont impressionnants, les divers effets graphiques sont encore mieux rendus, et les ennemis plus variés encore.

La partie sonore est un autre gros point fort du jeu. Elle est somptueuse, les musiques, parfois épiques, parfois moins, sont toujours réussies, et collent parfaitement à leur niveau. Les bruitages sont également très réussis.

La durée de vie du jeu pulvérise celle de son prédécesseur. Finir la quête principale n'est déjà pas chose aisée, alors imaginez récolter tous les items cachés dans tous les niveaux, et ensuite finir les niveaux secrets d'une difficulté parfois horrible, mais toujours incroyablement juste ? Oui, c'est dur. Mais c'est tellement bon que beaucoup de monde le fera.


Un niveau diabolique au vous serez poursuivis par une mare d'acide, en incarnant Rattly le serpent !


PS: Sachez que le jeu a même été traduit en français, fait assez rare à l'époque. La traduction n'est pas extraordinaire, mais les noms de niveaux ont le mérite d'être un minimum recherchés, et non pas de bêtes traductions.

Les plusLes moins
Une réalisation absolument somptueuse, donnant une claque aux jeux 32-bits de l'époque.Peut-être un peu trop dur pour les plus jeunes ?
Un gameplay exemplaire.Je ne vois rien d'autre.


CritèreNoteCommentaire
Graphismes10/10 C'est sans doute le plus beau jeu de la console
Maniabilité10/10 Aucun véritable défaut, rien, à part peut être un relatif classicisme.
Bande Son10/10 Non mais ! C'est la plus belle bande son jamais entendue dans un jeu de plateforme 2D.
Durée de vie9.5/10Le jeu est très long en plus d'être vraiment difficile. Il vous tiendra longtemps en haleine.
Note Finale19.5/20 Le seul et unique 'reproche' que l'on pourrait attribuer à Diddy's Kong-Quest serait un petit manque d'originalité, mais c'est vraiment pour dire quelque chose. C'est simple, il s'agit ici du meilleur jeu de plates-formes 2D de tous les temps, à côté de Yoshi's Island et Super Mario World.



Le Kaptain K.Rool !
1 commentaire !
NYATHAN
NYATHAN
Le 02/02/2016 à 20H55
Moi je le trouve sexy k.rool(non en vrai il mavait terrosisé quand jetai tout petit)

Voulez-vous prendre Peach pour épouse, de l'aimer et de la chérir jusqu'à ce que le Game Over vous sépare ?
Comte Niark, Super Paper Mario